L’Alliance du Commerce a réalisé, avec le soutien du DEFI, une étude sur la seconde main pour apporter aux enseignes tous les éclairages juridiques essentiels de ce nouveau marché.
Le marché des vêtements de seconde main est en plein essor car il contribue aux attentes croissantes des consommateurs, notamment en termes d’éco-responsabilité (lutte contre le gaspillage, aspects éthiques et environnementaux) ou de prix.
Pour les marques, ce nouveau modèle participe de leur politique de développement durable et de leur responsabilité sociétale (RSE). Il leur permet également de fidéliser la clientèle en offrant des services et avantages additionnels et/ou de capter de nouveaux clients avec des prix plus abordables.
C’est enfin un moyen de favoriser le trafic en magasin ou « drive to store » en organisant la collecte de produits de seconde main en magasin et en rétribuant ce « don » par des bons d’achat à réutiliser ou par l’accomplissement d’une étape du processus de vente de seconde main en point de vente physique.
Selon l’Institut d’études Kantar, le marché de la seconde main s’élevait à 1,16 milliard d’euros en 2020 et concernait 15,1 millions d’acheteurs tricolores. Les vêtements d’occasion représentaient 9,3% des dépenses d’habillement en 2020, contre 8,4% en 2019.
Le rapport classe en deux catégories le marché de la seconde main dans le secteur de l’habillement et de la chaussure.
Le modèle BtoC
Le modèle BtoC qui se présente soit sous la forme de la vente par l’enseigne des produits de seconde main en magasins physiques et/ou en ligne, soit sous la forme de dépôt-vente pour le compte du client.
Le modèle CtoC
Le modèle CtoC qui se déploie au travers de plateformes d’intermédiation en ligne (sites internet ou applications) gérées par les enseignes, et qui permettent à des consommateurs de vendre à d’autres consommateurs leurs vêtements. Ce modèle de la plateforme d’intermédiation présente de nombreuses variantes d’organisation.
Tous ces modèles n’obéissent pas aux mêmes règles juridiques.
👉 Pour mieux comprendre, téléchargez l’étude.
Source : Alliance du Commerce