De nombreuses études ont démontré les effets néfastes d’une utilisation prolongée d’Instagram sur la santé psychologique. Depuis, la plateforme a non seulement expérimenté des initiatives comme la confirmation des commentaires avant publication ou encore les restrictions d’accès. Elle compte également de plus en plus d’influenceurs qui s’ouvrent davantage au sujet de leur intimité mentale.
Parfois mis en ligne de manière calculée, d’autres fois réellement spontanée, ces posts « sincères » rencontrent un fort taux d’engagement, comme le raconte Sheptovetskaya (@gelcream) : « J’ai réalisé en commençant à parler que les gens répondaient, tout le monde a des problèmes, et chacun les garde pour soi parce que c’est trop honteux d’accepter que je ne me sens pas bien ou que je me sens triste ».
La mannequin Nina Agdal s’est ouverte sur son anxiété et l’ancienne Miss Univers Olivia Culpo, raconte quant à elle son expérience de dépression, expliquant qu’elle « continuait à partager ses photos sur les réseaux sociaux en prétendant que tout allait bien ». Même Garance Doré, influenceuse française de longue date, s’est fendue d’un long post expliquant son combat à travers des années difficiles. Une sincérité qui s’étend bien au-delà du réseau Instagram et qui n’est pas si nouvelle : on se souvient de la vidéo de 35 minutes de la YouTubeuse Enjoy Phoenix, postée l’an dernier (et comptabilisant près de 2 millions de vues) expliquant pourquoi elle ne souhaitait plus recevoir de cadeaux de la part des marques.
D’autres en font leur fond de commerce, avec plus ou moins de succès, des comptes spécialisés se font par exemple les thérapeutes des réseaux : @the.holistic.psychologist, @nedratawwab, @lisaoliveratherapy ou encore @notesfromyourtherapist qui prodigue des conseils à travers son compte Instagram.
IN BRIEF
Après la tendance des micro influenceurs, considérés comme plus authentiques, de nombreux influenceurs s’ouvrent désormais davantage sur leurs problèmes personnels, et cherchent à témoigner d’une plus grande sincérité envers leurs communautés, en avouant leurs insécurité ou en dénonçant, par exemple, l’absurdité des cadeaux que leur offrent les marques.