L’entreprise, gagnante du prix de l’ANDAM en 2020 dans la catégorie « Innovation » a récemment levé 5,5 millions d’euros auprès de la Bpi France et Otium. Un pas supplémentaire pour la start-up qui s’est spécialisée dans la digitalisation de la production à la demande. Dans le podcast ON(WARD) FASHION par The Good Goods, il raconte son parcours, la solution TEKYN, les dégâts d’une surproduction et les bénéfices d’une production à la demande.
Ce que vous allez entendre :
La surproduction est due à une délocalisation massive qui brouille le nombre de parties prenantes dans le processus de fabrication, et une économie d’échelle qui privilégie la quantité pour réduire les coûts de production unitaire.
Rencontre avec Donatien Mourmant il y a trois ans. Il est spécialisé dans les technologies photovoltaiques et il a remarqué au cours de ses chantiers notamment en Afrique que le développement de technologies de pointes dans les endroits reculées peut créer un changement de paradigme et donner à ces territoires une avance considérable.
Quelle solution ? Elles aident les marques à fractionner leur production en les approvisionnant d’un stock tampon en fonction des ventes et en permettant aux ateliers de produire ces fameux stocks tampons dans leur diversité. Un modèle rentable qui permet des gains dans les besoins de fonds de roulements (BFR), et des gains dans la gestion des stocks.
Quels ateliers ? Ce peut être des ateliers TEKYN mais aussi des ateliers propres à la marque que la start-up va aider dans son développement et dans la mise en place du système de production. La mutation vers la production à la demande de 30 à 50% peut durer 3 à 5 ans. L’onboarding (embarquement dans le processus) sera plus facile pour une marque digital native.
Comment convaincre les parties prenantes ? Il faut convaincre la direction générale qui identifie les avantages de produire à la demande et local. Il faut expliquer la dynamique pour impliquer les équipes.
Quelle réduction d’impact ? Une certitude de gains car baisse de production de déchets. Une production plus locale, digitalisée avec une traçabilité des matières.
Une solution qui s’adresse à toutes les marques.
Pierre de Chanville s’exprime aussi sur l’exportabilité de la solution, le cadre pour se lancer dans une production à la demande etc.
Pour écouter le podcast : Pierre de Chanville – TEKYN, la production à la demande – The Good Goods